dimanche 8 janvier 2012

Pour une année de luttes (victorieuses...)

nous vous souhaitons une très bonne année 2012.

Et nous nous souhaitons surtout une année placée sous le signe du
collectif car les motifs de lutte seront, à n'en pas douter, nombreux
- lutter pour que le lycée ne soit pas un lieu de souffrance, ni pour les
enseignants, ni pour les élèves, mais puisse être un lieu de réussite même pour
les élèves en difficulté
- lutter pour que les réductions de postes n'aient pas un gout trop amer
localement et lutter nationalement contre celles-ci
- lutter pour que notre statut soit respecté: la grève et la manifestation du 15
décembre ont été un succès, 8 personnels du lycée notamment sous la pluie glacée
de Beauvais. Mais les attaques sur notre évaluation, sur nos horaires, nos
vacances s'accumulent... les voeux du Président font froid dans le dos!
- lutter contre la perte de pouvoir d'achat permanente des salariés, chomeurs et
retraités qui prennent des formes diverses et variées

alors oui, 2012 n'est pas qu'une année à élections, elle devra être une année à
réactions et actions et c'est ce que nous nous souhaitons le plus collectivement
possible...

... et pour commencer l'année en prenant des forces, je vous propose de nous retrouver jeudi 19 janvier à 18h pour partager avec nos militants, sympathisants, anciens ou nouveaux compagnons de route, manifestants habituels, une galette des rois. merci de me dire avant le 17 si vous comptez venir pour ajuster les achats...

aude pamart, secrétaire du S1

2 commentaires:

  1. je trouve exagéré d'appeler le lycée Marie Curie un lieu de souffrance par respect pour les collègues qui enseignent dans des conditions bien plus difficiles dans les lycées et les collèges du bassin creillois. Au contraire, le lycée Marie Curie me parait être un établissement privilégié par rapport à son environnement, à l'exception peut etre du lycée professionnel et quelques cas particuliers qu'il faut bien entendu défendre conformément aux principes les plus élémentaires du syndicalisme. Ce qui me frappe également est la répétition dans ce texte du mot lutte sans pour autant que soient proposées des solutions alternatives si ce n'est par le recours au mégaphone. Si le syndicalisme de lutte m’intéresse, j'aimerais savoir ce qu'il en est de la part des responsables de ce S1 du syndicalisme de propositions, notamment sur les questions locales qui sont éludées et abandonnées aux autonomes. A part exprimer son rejet des politiques du gouvernement, qui vit ses dernières heures avec la perte du triple A, ce qui fait consensus au SNES, Nicolas Sarkozy a déjà perdu l'election présidentielle et ses projets d'évaluation des enseignants seront probablement révisés par la nouvelle majorité, cette invitation n'apporte pas grand chose de nouveau. Une réunion pour partager une galette des rois pour tenter de recoller les morceaux dans ce S1 en crise, cela va dans le bon sens. Mais pourquoi les responsables de ce S1 éludent tout débat, toute discussion pour nous proposer leurs propres conclusions, qui ne reflètent que leurs opinions politiques. Avec de telles pratiques, ils se condamnent à ne représenter qu'eux memes et à perdre de nouvelles élections...
    La main tendue, c'est bien, mais encore faut il avoir un projet. Et dire juste, non, je n'aime pas sarkozy et je veux une autre politique, c'est bien, mais cela ne suffit pas...Et, si c'est pour nous proposer le programme d'organisations politiques d'extreme gauche qui ne représentent rien dans l'opinion publique(nathalie arthaud dans les sondages est créditée de moins de 0,5%), et encore moins dans l'opinion des syndiqués et des enseignants du lycée Marie Curie, comme le laisse entendre l'emploi d'une rhétorique d'un autre temps avec le terme "compagnon de route", je ne vois pas, pour ma part, l'interet de cette galette militante...Cela risque fort avec les memes animateurs et animatrices esseulés de tourner en rond...Jusqu'à la victoire siempre comme disait Che Guevarra, on sait comment l'histoire finit...emmanuel alcaraz(Snes oise)

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  2. Avec le temps qui passe, quand on se relit, parfois, c'est dingue ce qu'on peut écrire comme conneries...
    Emmanuel Alcaraz

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